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  • laurentcornelis100

MON PARCOURS / MY BACKGROUND

Dernière mise à jour : 17 janv. 2022




J'ai découvert le barefoot à l'été 1993 aux USA, Los Angeles, California. Il est courant dans cette mégalopole bordurée de 80 km de plage, et compte tenu d'un climat très favorable, que les gens se promènent pieds nus. Par exemple, ils retirent leurs chaussures en rentrant chez eux, puis s'aperçoivent qu'ils leur manque des courses pour le repas et partent pieds nus au magasin sans prendre le temps de remettre des chaussures. Cette pratique est tellement courante qu'il n'est pas rare que certains magasins affichent une signalisation à l'entrée obligeant le port de chaussures.

J'ai trouvé cela très agréable, libéré du "carcan" des chaussures.

De Retour en France, j'ai occasionnellement reproduit l'expérience, les étés suivants sur des lieux de vacances, sur des terrains agréables (plages, campagne, ...). Petit à petit, toujours lors de vacances, j'ai commencé à marcher pieds nus en ville. Pourquoi en vacances uniquement ? D'abord pour la saison, l'été, mais aussi pour être loin de regards de personnes que je connais.

Mais "l'addiction" commençait à se faire sentir, donc d'une part je n'ai plus attendu l'été marchant pieds nus dès les premiers jours du printemps, et prolongeant le plaisir en automne, saisons apportant d'autres sensations et plaisirs.

Je me suis également lancé sur d'autres terrains, particulièrement les villes et très majoritairement Paris à seulement 2h de route de chez moi, et offrant la possibilité d'y marcher des heures. Et bien sur, sans risque de rencontrer des gens que je connaissais et auprès de qui j'aurais du me justifier de cette pratique.

J'ai très rarement pratiqué dans ma ville, cette "marginalité" aurait pu me porter préjudice professionnellement, même si je ne le faisais que sur mon temps libre.

En revanche, petit à petit j'ai mis mes amis dans la confidence, et pour ceux que cela ne dérangeait pas, j'ai pu me déchausser lors de balades avec eux.

Mais j'en ai fait un usage courant, par tout temps et tous lieux, quand j'ai eu la chance de rencontrer une compagne, il y a presque 10 ans, qui m'a confié en avoir envie depuis longtemps mais sans avoir jamais osé. Une fois initiée, c'est elle qui m'a incité à affirmer ce choix. Et lors d'une pratique en coupe, les passants curieux viennent plus facilement poser des questions, le joli sourire que leur adressait ma compagne face à leurs regards interrogateurs y étant surement pour beaucoup.

C'est à cette époque que j'ai poussé l'expérience même l'hiver par température négatives, en particulier sur des marchés de Noël.

Bien que séparés maintenant, je la remercie de m'avoir permis d'assumer pleinement mon goût pour le barefoot, je crois que "l'élève avait dépassé le maitre".


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I discovered barefoot in the summer of 1993 in the USA, Los Angeles, California. It is common in this megalopolis bordered by 80 km of beach, and given a very favorable climate, that people walk barefoot. For example, they take off their shoes on their way home, then find that they are missing groceries for the meal and go barefoot to the store without taking the time to put shoes back on. This practice is so common that it is not uncommon for some stores to display signage at the entrance requiring the wearing of shoes.​



I found it very pleasant, freed from the "straitjacket" of shoes.

Back in France, I occasionally reproduced the experience, the following summers on holiday places, on pleasant grounds (beaches, countryside, ...). Little by little, always on vacation, I started walking barefoot in the city. Why on holiday only? First for the season, the summer, but also to be away from the eyes of people I know.

​But the "addiction" began to be felt, so on the one hand I no longer waited for the summer walking barefoot from the first days of spring, and prolonging the pleasure in autumn, seasons bringing other sensations and pleasures.

I also embarked on other grounds, especially the cities and mostly Paris only 2 hours drive from home, and offering the possibility of walking there for hours. And of course, without the risk of meeting people I knew and with whom I should have justified this practice.

I have very rarely practiced in my city, this "marginality" could have harmed me professionally, even if I only did it in my free time.

On the other hand, little by little I put my friends in confidence, and for those who did not mind, I was able to take off my shoes during walks with them.

But I made common use of it, in all weather and all places, when I had the chance to meet a companion, almost 10 years ago, who told me that she had wanted it for a long time but without ever having dared.

Once initiated, it was she who encouraged me to affirm this choice. And during a practice in cup, curious passers-by come more easily to ask questions, the pretty smile that my companion addressed to them in front of their questioning looks is surely for many.

It was at this time that I pushed the experience even in winter by negative temperatures, especially at Christmas markets.

Although separated now, I thank her for allowing me to fully assume my taste for barefoot, I believe that "the student had surpassed the master".

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